Pour bien commencer le second semestre, Radio Germaine est partie à la rencontre des organisations politiques et syndicales sciences-pistes. Souvent méconnues, elles témoignent pourtant de la pluralité des opinions à Sciences Po et de la vivacité de l’activité polico-syndicale.

Pour ce numéro, Radio Germaine a rencontré Côme Gojkovic-Lette, responsable de l’UNI Sciences Po. La section locale revendique une vingtaine d’adhérents à jour de cotisation.

Radio Germaine est revenue sur les dernières actualités étudiantes, que ce soit les dernières élections, la réforme des frais d’inscriptions ou encore la situation sanitaire, où l’UNI Sciences Po a détaillé ses différentes revendications.

« Des gens auraient démissionné pour beaucoup moins que ça. […] Pour sortir de la crise, l’ensemble de Sciences Po doit lui renouveler sa confiance. »

Un temps a également été réservé à la crise institutionnelle à Sciences Po. Pour la surmonter, l’UNI Sciences Po a suggéré qu’à la suite d’un temps d’enquête pour éclairer les responsabilités ainsi qu’une réforme de la gouvernance, la démission de Frédéric Mion se poserait afin qu’il se présente à la direction de Sciences Po avec une confiance renouvelée des communautés de Sciences Po. L’UNI Sciences Po appelle à une réforme de l’accompagnement des victimes de violences sexistes et sexuelles, autant dans la cellule de veille ou pour le pôle santé.

Enfin, concernant la récente polémique suivant la publication d’un article du Figaro sur une supposée « l’idéologie racialiste » à Sciences Po, l’UNI Sciences Po dénonce une « idéologie » représentant « un certain poids » au sein de la communauté étudiante, et pointe des « dérives » dans la lutte contre les discriminations. L’UNI Sciences Po s’est par ailleurs « réjouie » des récentes déclarations de l’UNEF Sciences Po.

Cet enregistrement s’est déroulé le jeudi 13 janvier 2021 dans le respect des règles sanitaires.

Réalisation : Gautier Crépin-Leblond, Héloïse Guillamon, Paul Jarrige.

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