Pour bien commencer le second semestre, Radio Germaine est partie à la rencontre des organisations politiques et syndicales sciences-pistes. Souvent méconnues, elles témoignent pourtant de la pluralité des opinions à Sciences Po et de la vivacité de l’activité politico-syndicale.
Pour ce numéro, Radio Germaine a rencontré Hugo Jean, vice-président de l’UNEF Sciences Po, élu étudiant suppléant au Conseil de l’Institut et au conseil d’administration de la FNSP. La section locale revendique une centaine d’adhérents.
Radio Germaine est revenue sur les dernières actualités étudiantes, que ce soit les dernières élections ou encore la situation sanitaire, où l’UNEF a détaillé ses différentes revendications. Concernant la réforme des frais d’inscription, si l’UNEF se dit satisfaite de voir l’une de ses revendications historiques aboutir, elle dénonce la poursuite de la hausse des frais pour une partie de la population.
Un temps a également été réservé à la crise institutionnelle à Sciences Po. L’UNEF Sciences Po continue d’exiger la démission de Frédéric Mion, et a développé sa proposition de fusionner le Conseil de l’Administration de la FNSP et le Conseil de l’Institut de l’IEP.
« Basée à Paris, la cellule d’écoute n’est pas présente sur tous les campus. Comment voulez vous qu’une étudiante qui a subi des violences sexuelles à Dijon aille se plaindre à Paris ? Ça nous semble impraticable et dans les faits, c’est impraticable. »
Enfin, concernant la récente polémique suivant la publication d’un article du Figaro sur une supposée « l’idéologie racialiste » à Sciences Po, l’UNEF Sciences Po a réaffirmé son soutien à son président, victime de campagne de harcèlement en ligne. De plus, le syndicat a rappelé que les propos tenus sont représentatifs de la majorité des membres de la section locale et a déclaré que si les méthodes sont parfois différentes, les revendications en terme de lutte contre les discriminations tendent à se rejoindre.
Cet enregistrement s’est déroulé le samedi 16 janvier 2021 dans le respect des règles sanitaires.
Réalisation : Gautier Crépin-Leblond, Victor Gout, Héloïse Guillamon.